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Polyarthrite
Question 69
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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Je voudrais savoir si les opérations faites sur les mains réussissaient
bien ?
Je voudrais pouvoir converser avec quelqu’un qui a eu une telle opération.

 


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Il n’est pas possible de répondre
à cette question d’une façon globale. Il y a en effet de nombreuses opérations
qui sont proposées, aux divers stades de la maladie rhumatoïde.

  1. Dans les stades initiaux de la maladie, et spécialement dans les formes
    caractérisées par un important « bourgeonnement » de la membrane
    synoviale, on a proposé des synovectomies dites préventives, c’est-à-dire
    des excisions chirurgicales de cette « synovite », c’est-à-dire
    de cette synoviale malade et hypertrophiée. Mais il faut savoir qu’il n’est
    pas possible d’enlever complètement la synoviale articulaire sans abîmer
    l’articulation, et que d’autre part la synoviale se reforme en quelques mois
    et qu’elle sera bientôt de nouveau une synoviale pathologique. C’est la
    raison pour laquelle, au niveau de la main, les synovectomies articulaires
    sont
    actuellement délaissées : les synoviorthèses
    (sortes de synovectomies chimiques ou radio-isotopiques) donnent souvent des résultats
    satisfaisants, avec moins d’inconvénients. En revanche, les ténosynovectomies
    (ablation chirurgicale de la gaîne synoviale des tendons), à des stades précoces,
    gardent leurs indications : 
  • ténosynovectomies du tendon fléchisseur des doigts dans le cas
    d’un doigt à ressort (ou doigt à ressaut)
  • ténosynovectomies des tendons extenseurs des doigts en cas
    d’hypertrophie importante de ce tissu sur le dos du poignet, avec menace de
    rupture, surtout pour les deux derniers doigts.
  1. A un stade plus avancé, lorsqu’apparaissent les premières déformations
    typiques de la maladie, diverses interventions sont possibles, soit pour lutter
    contre la contracture des muscles intrinsèques, soit pour réparer
    des ruptures tendineuses.
  2. Au stade des grandes déformations, avec bascule en direction radiale (du
    côté du radius) de la main et déviation cubitale (du côté du cubitus) des
    doigts, les interventions sont plus lourdes car il faut d’abord stabiliser
    le poignet
    (par une prothèse qui permet encore un mouvement
    d’extension-flexion, ou par une arthrodèse qui fixe définitivement le
    poignet), puis corriger la déviation des doigts par des prothèses
    (entre la tête des métacarpiens et la base des phalanges basales). Si les résultats
    des interventions sur le poignet sont en général très satisfaisants, il
    n’en est pas forcément de même pour celles qui portent sur la base des
    doigts : le résultat esthétique n’est pas toujours excellent, on
    observe souvent une force de préhension insuffisante, ou un manque d’habileté.
    A long terme, on peut constater un descellement de ces petites prothèses,
    surtout si la qualité de l’os était médiocre au départ.

Il faut insister sur le fait
que toutes ces opérations sont très délicates et qu’elles doivent être exécutées
par un chirurgien de la main spécialisé. Elles impliquent une longue rééducation
en faisant appel tout spécialement aux techniques ergothérapiques.

La
décision opératoire doit être prise après une évaluation de la situation
clinique et radiologique d’une part et une évaluation ergothérapique
d’autre part. Il est évident que les interventions précoces, limitées le
plus souvent aux tendons, donnent des résultats beaucoup plus satisfaisants que
les interventions tardives qui ne peuvent viser qu’à la conservation des
fonctions essentielles de la main. Pour ces dernières surtout, le patient devra
démontrer sa volonté de collaboration et sa patience.

 

J’ai ume polyarthrite depuis l’âge de 14 ans
environ et l’atteinte, au niveau des mes deux poignets par ma maladie avait fait
de très gros dégâts à l’âge de 30ans, leur destruction était très avancée, ceci
à la grande stupéfaction du médecin et du chirurgien. La souffrance m’était
parfois, dans certains actes au quotidien, véritablement
intolérable…

Personne ne voulait m’opérer (trop jeune) me
disait-on pour bloquer les poignets, car trop de difficultés après, à cause de
la raideur occasionnée par une arthrodèse.

Pour moi, je ne me voyais plus vivre avec de telles
douleurs et c’est pourquoi j’ai demandé  au chirurgien qu’il fasse quelque
chose pour me soulager et que j’en assumerais les conséquences.

Il en a été de même avec mon deuxième poignet et
d’un doigt (en principe il ne font pas les deux, en tout cas pas pour mon
chirurgien actuel) mais j’ai tellement insisté qu’il a finalement
accepté.

Le résulta a été, pour moi, plus que positif, j’ai
beaucoup moins de douleurs et j’ai retrouvé de la force dans les mains.

Le choix du chirurgien orthopédiste spécialiste de
la main est plus qu’important et personnellement je suis tombée sur un
très bon et très humain, ce qui n’est pas
courant dans ce domaine et c’est une grande chance, merci à
lui.

Mais il faut absolument être consciente que d’une
part, lorsque l’atteinte est très avancée, il n’y a pas de véritable miracle,
mais il y a un vrai mieux et je trouve que cela est très positif.

ensuite il faut savoir aussi que ce n’est pas une
mince affaire, car l’opération est conséquente surtout lorsque les deux mains
sont touchées, car durant deux à trois mois, une des deux mains doit faire tout
le travail, pour moi cela a été assez peinible au niveau des douleurs et de la
force; plus facile la deuxième fois, car l’autre était faite. Il nous faut de
l’aide, sans cela pas possible.

Les conséquences dues aux opérations et aux
poignets raides (au niveau coudes-épaules-dos-soins intimes quotidiens- etc-) ne
me semble pas plus terribles que lorsque je souffrais, au contraire j’ai une
meilleure qualité de vie actuellement. L’aide d’un physio chaque semaine au
niveau de la mobilité du haut du corps est possitive aussi.

Voilà, il me semble que j’ai beaucoup parlé…mais
si vous voulez d’autres renseignements ou simplement un partage, c’est bien
volontiers que vous pouvez me contacter à doris.viret@worldcom.ch . Je vous
envoie mes meilleurs messages et vous souhaite un bon courage pour affronter
toutes les difficultés dues par notre maladie commune.

Bien à vous,                                 
 Doris

 Votre
témoignage

 

 

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