Skip to Content
Polyarthrite
Question 1
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

Vers accueil GVP

 

 Groupe

 Activités

 Aide

 Questions

 Autres Sites

 Nos Artistes

 

 | Autres
thèmes
| Question N°? | Votre Question

 

 

 

 Traitements
opératoires

 mark2_2.gif
mark2_1.gif

 Suivante

 

 QUESTION
1


mark2_2.gif

Mon
amie, âgée de 35 ans et atteinte de polyarthrite rhumatoïde depuis environ 15
ans, souffre de violentes douleurs cervicales. Après examens, le
neurochirurgien lui propose une intervention stabilisatrice dans un délai
rapproché. – J’ai moi-même 42 ans, j’ai débuté une polyarthrite à
l’âge de 10 ans et je souffre aussi depuis longtemps de raideurs et douleurs
cervicales, mais on ne m’a jamais parlé d’opération. Pourquoi ?

 

 


Mot exact


Résultats par page

Questions
ordre numérique

 

 

 Suivante

 green00_next.gif

 

 

mark2_1.gif

Suivant que la polyarthrite débute dans l’enfance (polyarthrite infantile
ou juvénile) ou à l’âge adulte, il y a de nombreuses différences dans les
manifestations cliniques. Dans le premier cas (c’est votre cas personnel), on
trouve le plus souvent à la colonne cervicale une atteinte érosive des
articulations interapophysaires postérieures : l’enraidissement qui en résulte
provoque une limitation des mouvements et surtout des douleurs, mais ne menace
pas la stabilité de la colonne cervicale.

En
revanche, dans le second cas (celui de votre amie), c’est l’articulation
entre la première et la deuxième vertèbre (atlas et axis) qui est visée. La
détérioration des ligaments et l’usure osseuse permettent une dislocation
antérieure et une ascension de l’apophyse odontoïde, qui menacent gravement
les structures nerveuses (bulbe puis moelle épinière) qui passent juste au
contact de ces vertèbres.

En
étudiant les documents radiologiques, on constate effectivement que votre amie
présente ce type de lésion, nécessitant une stabilisation chirurgicale. Par
contre, chez vous, la jonction atlas-axis est épargnée. Les érosions postérieures
des vertèbres cervicales inférieures évoluent vers un enraidissement spontané
et ne représentent donc pas une indication opératoire.

Atteinte Atlas – Axis
avec instabilité
(PR de l’adulte)
Erosions des
articulations postérieures
(polyarthrite à début juvénile)

 Votre
témoignage

icone témoignage

Bonjour 
à  toutes et à tous.

Je m’appelle Margarita et je souffre
d’une polyarthrite chronique évolutive depuis 14 ans.

Il y a un an, j’ai 
commencé à avoir des douleurs assez fortes à la nuque, mais qui
disparaissaient après quelques jours, deux ou trois maximum, mais il y a
quelques mois elles restaient  plus
longtemps. Je n’arrivais pas à tourner la tête, surtout du côté gauche, c’étaient
des lancées terribles, je ne pouvais pas mettre la tête vers le bas, ça
faisait très mal.

J’ai décidé alors de parler à mon
médecin, qui m’ a examiné et qui m’a conseillé d’aller voir un chirurgien.
J’avais très peur, puisque je n’ai jamais pensé que la maladie arriverait si
vite à ma nuque, j’ai même
pas imaginé que ça serait possible, c’est pour cela qu’aller voir un
chirurgien ne me paraissait pas nécessaire et 
j’ai pensé que les radios et l’IRM seraient bons, mais ça n’a pas été
le cas. On  voyait bien que les
cervicales 1 et 2 étaient pas mal abîmées.le chirurgien m’a très bien
expliqué de quelle façon ça allait évoluer, puisque c’était un endroit 
assez délicat, alors il m’a informé de quelle façon on opérait .le
temps de l’opération, les jours que je devais rester à l’hôpital, enfin
toutes ces choses là .

Je dois dire qu’en sortant de son
cabinet  j’étais pas très bien et
j’avais assez peur, surtout parce que je ne connaissais personne qui soit déjà
passé par là. Sincèrement je ne savais pas quoi décider, le pire, je crois,
c’est que c’était à moi de prendre la décision. J’ai aussi parlé avec mon
mari qui me conseilla de la faire puisque c’était nécessaire et surtout 
ma famille pensait aussi que c’était le mieux pour moi, mais je
n’arrivais pas à me décider. Les dames du groupe de la P.R.ne voulaient pas
que je me fasse opérer, elles pensaient un peu comme moi que c’était trop délicat,
alors j’étais assez perdue, je ne trouvais pas de solution et j’aurais vraiment
voulu que quelqu’un prenne cette décision 
à ma place .

J’ai à nouveau pris rendez-vous
chez le chirurgien pour parler un peu et essayer 
de voir plus clair mais c’était pas mieux. Jusqu’au jour où une amie du
groupe a invité un rhumatologue qui voulait nous parler un peu sur la maladie
et le thème des cervicales est sorti. Il disait que certains problèmes de
cervicales,  qui se trouvent
« en haut » sont plus délicats que ceux « en bas », 
parce que les cervicales du bas, à la longue, se bloquent toutes seules
mais pas celles du haut. Ca m’a décidé à 
faire l’opération.

J’aurais pu attendre plus de temps,
mais il fallait faire très attention à ne pas tomber ou au coup du lapin en
voiture, puisque ça pouvait bouger et causer de graves conséquences. Je ne me
voyais pas  faire tout le temps
attention, alors j’ai pris ma décision, bien que je n’aie pas trop le choix, et
le 23 mai 2000,  je me suis faite opérer
.

Le réveil, après l’opération, 
fut très dur. Je dois dire que sur le moment j’ai beaucoup regretté,
mais je peux vous dire que maintenant ça va beaucoup mieux : les douleurs
ne sont plus là, bien sûr ça a été long à porter une minerve pendant trois
mois, mais ça valait la peine.

Bon courage à toutes et à tous, et
j’espère que mon expérience vous servira , merci.      

Margarita

 

 

 | Accueil
| Début Page |

 

 

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
POLYARTHRITE © 2024