- Pour le cas particulier de l’arthrite chronique juvénile, je n’ai
pas trouvé de chiffres précis concernant le risque génétique. Par
comparaison, je peux vous rapporter les chiffres concernant la polyarthrite de
l’adulte, qui est également une maladie multi-factorielle (c’est-à-dire à
la fois d’origine génétique et non génétique). Une étude épidémiologique
hongroise (Sirò et coll.) montre une prévalence de PR de 1,65 % dans la
population adulte, contre 8,65 % chez les parents du 1er degré. La réponse
précise à votre question devrait pouvoir vous être donnée par un centre spécialisé
associant les compétences des rhumatologues et des gynéco-obstétriciens. Nous
ne connaissons pas d’adresse en France, mais vous pourriez obtenir ce
renseignement à cette adresse en Suisse :
Homepage :
http://www.insel.ch
- Le médecin ne peut pas vous prédire l’avenir à 20 ans ! Si votre ami
a de telles difficultés à la marche, c’est vraisemblablement en raison
d’une atteinte sévère des articulations portantes (hanches et genoux).
L’une ou l’autre de ces articulations peut justifier un jour une prothèse.
Si
la polyarthrite est encore active, il y a un risque d’aggravation des détériorations
(d’où la nécessité d’un traitement de fond). Mais il est juste de dire
aussi que, même si la maladie est éteinte, les détériorations anatomiques
vont entraîner à la longue un remodelage arthrosique de ces articulations
(indication à une prothèse retardée). |