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Dans la réponse à votre première
question (question 46) nous vous avions décrit le tableau de la périarthrite
scapulo-humérale (PSH) car vous nous parliez alors d’une seule localisation.
Avec les renseignements
complémentaires que vous nous donnez maintenant (calcifications des deux
épaules et d’une hanche) il faut s’orienter vers le tableau de la « maladie
des calcifications tendineuses multiples » décrites également sous le
nom de « rhumatisme à hydroxyapatite ». En fait, il s’agit de calcifications
d’hydroxyapatite qui, dans les périodes de poussées aiguës, peuvent se
remanier, devenir plus floues à la radiographie, au point de s’estomper et même
de disparaître.
Il n’y a pas de cause génétique
certaine, ni de cause précise (si l’on excepte les calcifications de ce type
observées dans l’insuffisance rénale chronique).
Comme nous vous le disions, l’excision chirurgicale
est réservée aux volumineuses calcifications de l’épaule avec douleurs
rebelles. Depuis peu, on a introduit dans ces cas un traitement physique par
ondes de choc extracorporelles (il s’agit d’un appareil provoquant des ondes de
choc, capables de fragmenter la calcification, de même qu’un appareil du même
type permettait de fragmenter les calculs rénaux. |
Votre
témoignage
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Je suis sidérée de voir la description jumelle de
mes symptômes. Preuve, je pense, que les médecins penchés sur ce cas ont de
bonnes bases pour réussir à nous soulager un jour de cette maladie handicapante.
J’envisage de me faire soigner à Lyon ou Tours, je crois, à partir de ces ondes
de choc ; et tant pis si cela fait mal, je crois qu’on ne peut guère avoir plus
mal que nos douleurs nocturnes. J’ai déjà eu deux ponctions triturations à
chaque épaule et une arthroscopie avec entre autre une accromioplastie. j’ai été
soulagée deux mois! et ma rééducation semble bloquée depuis, cinq mois après
l’intervention. On ne m’a rien fait à la hanche gauche. J’ai eu de très bons
médecins auxquels je n’impute en rien l’entêtement de la maladie et je suis même
poussée à les remercier de nous écouter assez, ces douleurs sont si sournoises
qu’on a l’impression de perdre la tête et on pourrait bien passer pour
hypochondriaque ; étant nous même très actives d’origine, il est difficile de se
résoudre à autant d’épuisement soudain. J’ai tout de même eu un médecin qui
prenait cela pour une dépression! Ce qui fait le plus mal, finalement, c’est que
dans le milieu professionnel, on comprenne plus facilement la fatigue que
l’épuisement. Je travaille en milieu hospitalier et il m’a fallu tomber d’un
coup d’épuisement pour commencer à paraître sincère ; hors il y avait longtemps
que je disais : je ne suis pas fatiguée, je suis épuisée. Je souffre depuis
1995, mais surtout depuis deux ans. Merci aux médecins qui nous soignent et aux
témoignages qui nous sortent de notre isolement. Je vous tiendrai au courant de
la suite de mes soins, espérant moi aussi donner espoir à d’autres. Je doute,
comme l’indique certains articles, que les calcifications partent d’elles-même
au bout de quatre ans. Merci de continuer la lutte avec nous. Nicole
Daty
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Je souffre également des
épaules, j’ai d’abord été soignée pour des tendinites, puis la douleur s’est
intensifié, après on a parlé de tendinites calcifiantes des 2 épaules. On m’a
fait des infiltrations qui n’ont rien donnés, arthroscopie, puis
acromioplastie, à droite pour l’instant j’ai du arrêter de travailler, j’étais
professeur d’éducation physique et comme c’est un métier ou l’on ne ménage pas
ses articulations, je ne pouvais plus faire du volley et du badminton avec
les élèves parer ceux ci en gym installer le matériel qui est assez
lourd. Mais je souffre toujours autant, je fais en ce moment les ondes de choc
difficilement supportable je suis à la puissance 300!!!!! j’ai également une
épine calcanéenne au talon g des genoux opérés, une ligamentoplastie ,j’étais
toujours en mouvement et depuis 2002 tout s’est écroulé je suis inquiète pour
l’avenir je n’ai que 56 ans et je me déplace de plus en plus difficilement
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