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Polyarthrite
Question 46 | GVP
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

Question 46

Question: 

Madame, Monsieur,
Ayant une amie sujet à une polyarthrite scapulo humérale (P.S.H.), j’aimerais
en savoir plus et me permets de vous demander de me faire parvenir toutes les
informations en votre possession sur cette maladie (symptômes, effets indésirables, où l’on peut se faire soigner et par quels moyens).
Je vous en remercie par avance.
Comptant sur votre compréhension, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes salutations distinguées.

Réponse: 

Votre question porte sur la périarthrite scapulo-humérale (PSH). La confusion entre polyarthrite et périarthrite est fréquente. La polyarthrite est une maladie générale qui provoque des inflammations (arthrites) de plusieurs (poly-)articulations. A l’opposé, la périarthrite est une affection localisée, caractérisée par une inflammation des tissus qui entourent (péri-) l’articulation. Cette inflammation touche le plus souvent les tendons (tendinites), les bourses voisines de ces tendons (boursites) et parfois la capule, c’est-à-dire l’enveloppe fibreuse de l’articulation (capulite).

La périarthrite scapulo-humérale, ou périarthrite de l’épaule est très fréquente. On distinguera deux formes particulières :

  1. La périarthrite aiguë débute de façon brutale et peut être extrêmement douloureuse (périarthrite hyper algique). Elle peut être due à une tendinite (du muscle sus-épineux ou du muscle longbiceps), consécutive à des microtraumatismes professionnels ou sportifs ou à une boursite (du sus-épineux) consécutive éventuellement à un dépôt de cristaux dans cette bourse. Sur le plan clinique, l’affection se traduit par des douleurs lorsque le muscle en question est sollicité : dans le cas du sus-épineux, on observe une impotence lors du mouvement d’abduction du bras (le patient ne peut pas écarter son bras au-delà de l’horizontale). Dans les cas les plus aigus, il y a une douleur de fond continuelle, à maximum nocturne.
  2. La périarthrite chronique (ou capulite rétractile) peut faire suite à une périarthrite aiguë ou s’installer insidieusement dans les suites d’un traumatisme, ou d’une immobilisation pour une autre maladie, ou encore d’une affection neurologique. Dans ce cas, les douleurs sont moins aiguës, mais la limitation fonctionnelle est très importante : cette fois, tous les mouvements de l’épaule sont limités, à commencer par les mouvements de rotation. Non traitée, l’affection peut durer jusqu’à un ou deux ans, ou même laisser des séquelles fonctionnelles.

Le traitement sera différent, suivant la forme considérée.

  1. La périarthrite aiguë requiert l’application de froid (la chaleur aggrave ce type de douleur) et l’administration d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Dans les formes très douloureuses, on recommande les injections locales d’un dérivé de cortisone, qui agissent souvent de façon spectaculaire.
  2. Dans la périarthrite chronique, les anti-inflammatoires ne peuvent agir que sur l’état douloureux, ils sont inefficaces en ce qui concerne la limitation fonctionnelle. Il faudra donc recourir à un patient traitement de rééducation fonctionnelle : la kinésithérapie est à prévoir pendant de longues semaines.
  3. Lorsque les examens radiologiques ont démontré une volumineuse calcification de la bourse, on peut, en cas d’échec des autres traitements, envisager une excision chirurgicale de cette calcification.

Nous ajoutons pour terminer que, malgré la parenté des noms, la PSH n’a rien de commun avec la polyarthrite rhumatoïde.

PS : Les spécialistes en rhumatologie ou en orthopédie connaissent les modalités de l’examen clinique et fonctionnel de l’épaule. Cet examen permet de préciser la cause anatomique de la PSH. Il est complété si nécessaire par des examens d’imagerie.

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Commentaires

Je souffre de douleurs de l’épaule droite depuis plusieurs années. Une première crise en 1995 (à 35 ans) avec des douleurs très intenses et une limitation importante des mouvements sur une période de six mois. L’examen radiologique a montré une calcification  sus trochitérienne traduisant une PSH calcifiante. Je n’ai plus eu de crise durant sept ans, seulement une zone un peu douloureuse à l’épaule.

En février 2002, de manière très subite (aucune sollicitation importante du bras ne pouvant l’expliquer), une deuxième crise s’est déclarée avec une paralysie complète du bras droit, une douleur continuelle de jour comme de nuit et difficilement supportable. Le poids de mon propre bras m’était insupportable. A l’examen radiologique, il apparaît que la calcification est beaucoup plus volumineuse que sur celui réalisé en 1995. Le traitement anti-inflammatoire n’a que partiellement diminué la douleur et je n’ai pu que retrouver une mobilité réduite. Une injection a alors été pratiquée. Je bénéficie également de séances de kinésithérapie.

Je dois revoir mon Médecin dans un mois pour envisager une solution chirurgicale. Je souhaiterais avoir des avis sur cette opération, des témoignages de personnes opérées, savoir si les améliorations sont durables et quels sont les risques ou les inconvénients éventuels de cette chirurgie.

Je remercie à l’avance tous ceux qui voudront me répondre.

 

Depuis 15 ans, j’ai aujourd’hui 43 ans, je souffrais d’une périarthrite scapulo-humérale calcifiante droite. (de temps en temps quelques douleurs aux coudes, à l’épaule gauche, aux orteils, me faisaient souffrir, il s’agissait de tendinites calcifiantes) J’ai été opérée en mai 2001 de ma périarthrite de l’épaule droite, aujourd’hui je ne ressens aucune douleur sur cette épaule. L’opération est lourde et très douloureuse, mais nous avons dans la main valide, la pompe à morphine qui est d’un grand secours. J’encourage les personnes souffrant comme moi de ne pas trop hésiter avant de se faire opérer, mais par contre il faut bien choisir le chirurgien.

Bon courage.

 

J’ai souffert il y a environ 20 ans d’une péryarthitre scapulo humérale suite à une épaule déboitée  due à une mauvaise manipulation alors que j’était à l’école de kiné.Ce qui m’a valu d’arreter mes eétudes.Je n’ai plus rien eu depuis.Il y a quelques jours,je ressentait une gene à l’épaule,sans plus.Le médecin m’a envoyé chez un physio mais entre temps mon épaule s’est « gelée » et est devenue très douloureuse.A la radio on a vu une calcification de 2cm et des fragments éclatés dans l’articulation.Je suis traité actuelement par de la morphine et de la cortisone avant de subir une opération.Sous anesthésie locale,on introduit une « seringue à haute pression qui va pulvériser tout le calcaire qui ensuite sera aspiré.Il parait que ça marche 9×10.Si vous devez prendre de la morphine,atention aux effets:vous etes fatigué,ne savez plus vous concentré,vivez au ralenti,vous avez l’impression d’etre dabs un monde à part.

Je me permets de vous apporter mon témoignage dans le cas d’une psh compliquée d’une capsulite rétractile, en aout 2003 une légère douleur aux mouvements de l’épaule droite se déclare, en septembre la douleur augmente et justifie la prise de calmants. Octobre voit la première consultation où l’on me dit qu’il s’agit d’une psh avec une calcification de 6mm dans l’épaule droite et que le traitement est la prise de calmants et que cette calcification disparaîtra d’elle-même. Novembre les douleurs s’amplifient et il faut effectuer une infiltration, qui n’apporte aucun soulagement dans mon cas. Fin novembre nouvelle infiltration toujours aussi inefficace, le bras commence à se bloquer suite à la douleur. Décembre c’est le début des arrêts maladie et du repos 15 jours, fin décembre infiltration intra-articulaire qui provoque une paralysie presque totale du bras, passage du flambeau à un orthopédiste qui lui refuse d’opérer tant que le bras est dans cet état et me prescrit des scéances de kiné.

grâce a cette kiné je récupère un peu de mobilité et il est alors décidé d’opérer au mois de février. Rentré à la maison le calvaire recommence ou la douleur permanente dure 4 mois et le bras est maintenant boqué +/- 15 % d’amplitude. J ‘en suis maintenant à 9 mois de convalescence et j’ai récupéré 80 % de mon bras. En résumé si j’ai quelques conseils à donner c’est que dès que le bras commence à perdre en mouvements il faut faire appel à un kiné mais un bon et qui sache travailler entre la limité de l’efficacité et la douleur.

et surtout ayez de la patience.

philippe

 

j’ai une périarthrite scapulo humérale depuis 1998. Je souffrais en pensant que cela allait passer.
En sentant que la douleur ne passait pas j’ai décidé de parler à mon médecin traitant, il faut dire que je consultais rarement. Pour moi, j’en parlais  à la médecine du travail qui m’a orientée chez mon médecin: radio. Le verdict tombe: périrathtrite scapulo humérale avec une calcification en 2002. Depuis je souffre toujours et si je ne sens plus la douleur, elle, me rapelle à l’ordre. Je me retrouve avec une mobilité réduite et en janvier 2006 j’ai eu une crise qui m’a bloquée toute l’épaule, reconnue maladie professionnelle; le médecin contrôle n’a pas voulu le reconnaitre, alors que je ne m’arrêtais jamais. Un peu bléssée dans l’ame, j’ai ressenti celà comme une seconde blessure, morale celle-là. Il faut vivre au quotidien et les efforts qu’il faut faire pour que cela passe au-dessus de notre tête.

Je souffrais depuis quelques années de gênes résultant d’une hernie cervicale irradiant vers la gauche et coinçant un ou plusieurs nerfs à droite entraînant des douleurs distales dans le bras droit jusqu’aux doigts. Je pratique du Yoga depuis 20 ans suite précisément à un début de paralysie de l’auriculaire et l’annulaire de la main droite. Depuis 2 ans, j’ai approfondi ma pratique et j’ai éradiqué la hernie discale située au niveau des cervicales: je n’ai plus aucune douleur. Je pratique également Bastrika depuis le mois d’octobre de façon plus régulière qui a pour effet d’augmenter l’oxygène dans le sang par l’hyper-ventilation que cette respiration provoque. Je dois ajouter que cette pratique doit être accompagnée par des personnes expérimentées du fait de l’augmentation importante d’oxygène dans le sang. Il faut être prudent avant de le faire seul.
Dimanche 30 décembre, dans la nuit, une hyperalgie de l’épaule droite a motivé mercredi 2 janvier la prescription de corticoïdes et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens. La radio a révélé une  péri-arthrite scapulo-humérale calcifiante, avec la présence de 2 volumineuses calcifications ou une calcification en 2 parties mesurant environ 2 cm de largeur et de diamètre antéro-postérieur, pour environ 5 à 10 mm d’épaisseur se projetant en regard de la portion distale du supra épineux, à cheval sur la bourse sous acromio-deltoïdienne.
J’ai continué à pratiquer le yoga avec beaucoup de douceur, en respiration, en conscience, surtout pour conserver la mobilité de mon épaule.
Ce soir, vendredi 4 janvier, j’ai retrouvé la complète mobilité de mon épaule. Je n’ai qu’une petite gêne au niveau de l’épaule. Je vais continuer mon traitement médical, les mouvements de yoga pour augmenter la mobilité de l’épaule et restaurer sa force, et la respiration Bastrika pour agir faire disparaître la calcification par l’apport d’oxygène. Je ferai dans 18 mois une radio de contrôle pour vérifier l’efficacité de la conjugaison de tous ces moyens.

Je commence à soufrir du même problème: douleur non aiguë au niveau de l’articulation de mon épaule droite et précisement au niveau extérieur en plus je sens que mes doigts de la main droite ne sont pas à l’aise. Merci beaucoup pour ce site.

Personnellememt on m’a fait quelques séances de radiothérapie voilà plus de 20 ans et je n’ai plus jamais de douleurs

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