Cette
« PPR », ou pseudo-polyarthrite rhumatismale, ou polymyalgia
rhuematica est souvent évoquée sur ce site consacré à la polyarthrite
rhumatoïde.
Cette affection touche habituellement les personnes âgées
de plus de 60 ans (vous naviez que 58 ans au moment du
diagnostic ?). Elle se manifeste
essentiellement sous la forme de douleurs des épaules, des hanches et du rachis
cervical et lombaire, mais elle peut être associée à des céphalées temporales (maladie de Horton ou artérite temporale).
Elle est caractérisée également par une vitesse
de sédimentation « record ». A lorigine, on a cru que la durée
de cette maladie était limitée à une année, puis à 2 ou 3 ans, mais il nest
pas exceptionnel de la voir durer plus longtemps.
Pour notre part, nous avons appris à traiter cette
affection par des doses faibles déquivalent
prednisone (15 mg par jour). Cette dose est suffisante pour effacer en quelques
jours les douleurs de la PPR, alors quelle ne suffit pas pour dautres
maladies que celle-ci : on a ainsi une confirmation du diagnostic. Assez rapidement, on peut réduire la
cortisone à une dose dite dentretien,
très faible, mais très prolongée.
Dans votre cas particulier, avec des douleurs
persistantes et une vitesse de sédimentation qui nest pas normalisée, on peut
se demander si la maladie est vraiment
« éteinte ». Une nouvelle évaluation clinique et biologique
mériterait dêtre faite.
Pour ce qui est du caractère de vos douleurs, je dirai
que les douleurs de la PPR (qui
mérite aussi le nom de polymyalgia)
sont plus musculaires quarticulaires,
doù laccentuation de ces douleurs aux changements de position.
Vous trouverez dautres détails sur cette maladie en
consultant sur ce site les réponses 44 , 71 , 88 , 274 , 315 , 360 , 369 , 535
, 579 , 621 , 646 , 775 et 779.
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