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Polyarthrite
Conférence Dr So
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 Etat des Recherches au CHUV

 Résumé conférence du Prof.
Alexander K.L. So du 10 mai 2000

 


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Nos recherches sur
l’expression des protéases dans la pathologie synoviale, et notamment des
activateurs du plasminogène (Busso et coll. 1997), nous ont amené à explorer  le
rôle néfaste ou bénéfique de ces enzymes dans les arthrites inflammatoires
(voir publication Busso et So 1998). En utilisant un modèle expérimental
d’arthrite rhumatoïde (arthrite induite au collagène) 
et des souris génétiquement modifiées (souris déficientes en enzyme
urokinase, l’un des deux activateurs du plasminogène, et souris déficientes
en plasminogène) nous avons pu mettre en évidence le rôle bénéfique joué
par l’urokinase. En effet chez les souris déficientes en uPA ou en plasminogène,
l’inflammation synoviale était augmentée ainsi que les dépôts de fibrine
intra-articulaire (voir article publié par Busso et coll. 1998). Dans un deuxième
temps nous avons pu établir une corrélation 
entre l’inflammation synoviale et la présence de fibrine. Ces résultats
nous ont conduit à tester l’hypothèse qu’une inhibition de la coagulation,
par l’hirudine, un ‘inhibiteur de la thrombine,  pourrait
avoir un effet positif sur l’inflammation synoviale. Les résultats de ces
dernières expériences ont confirmé notre hypothèse et ont fait l’objet
d’un article (P.-A. Varisco et coll, sous presse). Ces résultats nous ont également
incité à analyser d’une manière détaillée l’expression 
synoviale de molécules impliquées dans la coagulation et dans la
fibrinolyse. Cette dernière analyse a fait également l’objet d’un
manuscrit soumis au journal « Arthritis Research»  (1er auteur: R. Salvi).

L’importance d’une autre
classe de protéases, les métalloprotéases, a été également explorée en
utilisant des inhibiteurs de métalloprotéases dans un modèle d’arthrite
murin (voir article publié par Zulliger et coll. 1998).

           
Notre 2ème axe de recherche
pendant ces 3 dernières années a porté sur des études cliniques dans le
domaine de la polyarthrite rhumatoïde. Nous avons répertorié tous les
patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde vus dans notre consultation et
notre hospitalisation afin de créer une base de données cliniques et
biologiques. Cette base de données et les matériels stockés nous ont permis
de réaliser des études rétrospectives. L’aboutissement de ce travail a été
la publication de 3 articles. Les deux premiers traitent de la génétique de la
polyarthrite rhumatoïde, principalement des gènes HLA-DR (1er auteur: Guerne
et coll. 1997) et du récepteur alpha des cellules T (1er auteur: Ibberson et
coll. 1998) dans une cohorte de patients suisses, y compris de patients
lausannois Le troisième porte sur le rôle de la métalloprotéase MMP-3
circulante. Contrairement à ce qui avait été proposé, nous avons trouvé que
le taux sérique de cette enzyme reflète l’inflammation systémique mais pas
la destruction ossseuse (1er auteur: So et coll. 1999)

Nous allons orienter nos
recherches futures sur

-l’étude de
l’interaction entre les voies de la coagulation et de l’inflammation

Cette recherche impliquera
à la fois des modèles murins d’arthrite rhumatoide et des biopsies de tissu
synovial humain (d’arthrite rhumatoïde et d’ostéoarthrose). Brièvement,
elle sera constituée de 3 parties

  1. l’étude de
    l’expression du facteur tissulaire (TF) et de son inhibiteur (TFPI). Nous
    allons étudier, sur des biopsies humaines, la corrélation éventuelle entre
    l’expression de TF/TFPI, la quantité de fibrine dans la membrane synoviale et
    l’inflammation synoviale. Dans le modèle animal, nous regarderons quel est
    l’effet de la modulation de l’activité TF (par des inhibiteurs spécifiques
    de TF  tels que le facteur VIIa inactivé) sur la sévérité de
    l’arthrite (évaluée par uptake de technetium 99, par histologie de
    l’articulation, par la mesure de cytokines proinflammatoires synoviales).
  2. l’étude de la thrombine
    et de son récepteur  (PAR-1). Nous
    allons étudier, sur des biopsies humaines, la formation de thrombine et
    l’expression de PAR-1. Comme dans l’étude TF/TFPI, 
    la quantité de fibrine dans la membrane synoviale et l’inflammation
    synoviale seront évaluées et des corrélations seront établies entre les différents
    paramètres étudiés. Le rôle de la thrombine sera étudié dans le modèle
    animal (arthrite induite au collagène), en utilisant des inhibiteurs spécifiques
    de thrombine. Le rôle de PAR-1 sera étudié grâce à 
    des souris génétiquement déficientes en PAR-1, chez lesquelles
    l’arthrite sera induite. La comparaison de l’évolution de l’arthrite chez
    les souris déficientes et les souris contrôles non-déficientes sera éffectuée
    par les approches décrites ci-dessus  pour
    l’étude des inhibiteurs de TF.
  3. l’étude du rôle de la
    fibrine. Le rôle de la fibrine sera étudié grâce à 
    des souris génétiquement déficientes en fibrinogène, chez lesquelles
    l’arthrite sera induite. La comparaison de l’évolution de l’arthrite chez
    les souris déficientes et les souris contrôles non-déficientes sera éffectuée
    par les approches décrites ci-dessus  pour
    l’étude des inhibiteurs de TF.

-l’étude clinique sur
la progression de la polyarthrite rhumatoïde

Nous allons continuer à étoffer
notre base de données nationale qui concerne divers aspects de la polyarthrite
(collecte de sérum, plasma, tissu synovial et des données cliniques et
biochimiques).  Cette base de données
nous permettra d’analyser les facteurs génétiques et biochimiques qui
influencent la progression de la destruction articulaire.Nous allons étudier
plus particulièrement  les niveaux
plasmatiques des différents facteurs pro/anticoagulants ainsi que des métalloprotéases.

 -l’étude
de nouvelles approches thérapeutiques

Nous
avons récemment
  commencé l’étude
de nouvelles approches thérapeutiques pour les arthrites inflammatoires,
notamment de la « photodynamic therapy » en collaboration avec l’équipe
du Prof. van den Bergh à l’EPFL et de la thérapie génique en collaboration
avec le laboratoire de chirurgie expérimentale du CHUV dirigé par le Prof.
Aebischer. Cette thérapie génique consiste à faire exprimer par un vecteur
viral modifié (un adénovirus) des protéines ayant un potentiel thérapeutique.

 

 

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