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Polyarthrite
Question 108
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 QUESTION 108

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Dans quelle catégorie d’affection rhumatisante classe-t-on
les douleurs diffuses provoquées par le syndrome de Goujerot Sjogren ?
Quels
sont les symptômes ? Les causes  de cette maladie ? Evolue-t-elle vers un
rhumatisme déformant ?
Sait-on le guérir ? Est-ce fréquent ?  Soigne-t-on
cette douleur dans les centres anti-douleurs ?
                                   Merci pour votre réponse
 

 


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Le syndrome de
Gougerot-Sjögren
primitif (ou syndrome de Sjögren, ou syndrome sec) est
habituellement classé dans le groupe des connectivites (ou maladies du
collagène), à côté de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus érythémateux, de la
sclérodermie, des polymyosites, des vascularites, etc…

Dans sa forme primitive la
symptomatologie lacrymo-salivaire est au premier plan, elle est le motif de la
consultation.

Les symptomes peuvent être
multiples :

  • diminution de la sécrétion lacrymale avec
    kérato-conjonctivite sèche
  • diminution de la sécrétion salivaire avec sécheresse de
    la bouche, tuméfaction éventuelle des glandes salivaires
  • inflammations des glandes trachéo-bronchiques avec toux
    sèche
  • atteinte éventuelle du tube digestif et de ses annexes.

D’autre part, on parle de syndrome
de Sjögren secondaire
lorsqu’on met en évidence certaines de ces
manifestations chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Il faut
savoir que 30 à 60 % des syndromes de Sjögren sont associés à une polyarthrite
rhumatoïde. De plus, si l’on pratique sur un collectif de polyarthrites des
examens spécialisés (test de Schirmer pour la sécrétion lacrymale, exploration
des glandes salivaires éventuellement avec biopsie des glandes salivaires
linguales), on découvre
des signes d’atteinte lacrymo-salivaire dans 50 à 60
% des cas
.

Ce sont des processus
immunologiques voisins qui expliquent l’inlammation chronique des glandes
lacrymales, des glandes salivaires et de la synoviale articulaire.

On ne peut donc pas parler d’une
évolution obligatoire du Sjögren vers la polyarthrite, mais bien d’une
association
fréquente de ces deux types de manifestations.

Le traitement du syndrome sec est assez décevant,
il se limite le plus souvent à des moyens de substitution. Par contre, le
traitement de la polyarthrite associée à un Sjögren est le même que celui de la
polyarthrite (voir réponses aux questions 21, 22, 48, 62, 72, 78)

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