Skip to Content
Polyarthrite
Question 136
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

Vers accueil GVP

 

 Groupe

 Activités

 Aide

 Questions

 Autres Sites

 Nos Artistes

 | Autres
thèmes
| Question N°? | Votre Question

 

 

 

 Diagnostic

 Précèdente

 mark2_2.gif
mark2_1.gif

 Suivante

 QUESTION 136

mark2_2.gif

Ma mère souffre de polyarthrite rumatoïde,elle souffre terriblement. Seul la
cortizone a forte dose la soulage et comme traitement de fond elle prend de la
« salazopirine »
Que peut elle faire et vers qui peut-elle se diriger pour
moins souffrir .Dès qu’elle fait un effort ou qu’elle s’énerve ses mains enflent
et ses genous aussi,tout est situé autour de ses articulations.Merci de l’AIDER
A VIVRE MIEUX SA MALADIE .

mark2_2.gif

Casablanca, le 11.10.02 

Bonjour Docteur, 

Je suis une femme âgée de 47ans, marié + 2
enfants. Ma polyartrite a commencé en 1998. Je suis
effectivement suivi par un professeur rumathologue à l’¨hôpital à
Casablanca. Mon traitement de fond a été la salazopirine
pendant 4 ans. Je n’ai aucune déformation des
articulations. Mais les douleurs nocturnes persistent surtour le
soir au repos, et localisées au niveau du poignet droit (formation de petits
kists + rougeurs et enflemment important du genou gauche et des
épaules. J’ai arrêté la salazopirine pour passer au
métotrexate à raison de 4 comprimes en une seule prise par semaine. Mais quotidiennement 5mg de cortancyl + 1 suppo
Indolan 50mg. Ce n’est qu’avec cette médication que je tiens le
coup. Mais le problème c’est qu’au niveau de l’hôpital
les rendez-vous sont très très éloignés et en cas de forte crise il faudrait
gérer le cas toute seule. En plus le professeur qui m’a suivi jusqu’à ce jour ne
fait plus de consultations elle donne des cours à l’Université. Donc résultat : depuis 1 an je ne vois plus aucun
médecin et je gère ma maladie toute seule avec le traitement que je vous ai cité
ci-dessus. SIncèrement je ne m’en plains pas. Mais c’est vrai
je devrai faire des contrôles de sang.

Question :1) Pourquoi le jour de la prise de  la
métrotréxane, je fais des inflammations plus douleureuses que d’habitude
? M’attaque t-elle les cellules saines au lieu des
malades ? 

2) Le cortancyl à 5mg n’est pas trop dangeureux
pour mes os. (je suis déjà ménauposé depuis 3 et suis un traitement hormonoal
substutitif)

3) l’Indolan suppo à 50m anti-inflammatoire me fait
du bien sans problèmes gastriques dois-je continuer ? 

Je n’ai nullement l’intention de revoir un autre
médecin, car avant de trouver ce professeur M’KINISSI avec laquelle j’étais très
confiante, j’ai galéré sans résultat et aucun médecin n’a détecté cette
polyartrite. 

Merci de m’aider à continuer de gérer toute seule .
J’espère que c’est possible . 

Je vous remercie. 

Aziza


Mot exact


Résultats par page

Questions
ordre numérique

green00_back.gif

Précèdente

Suivante

green00_next.gif 

 

 

mark2_1.gif

Notre réponse sera décevante car
vous ne donnez que peu d’éléments pour caractériser la maladie de votre mère.
Si cela n’a pas été fait, il nous paraît indispensable de faire une
évaluation
complète
de la maladie. Quelles sont les articulations touchées ?
Quelle est l’importance des phénomènes inflammatoires ? Y a-t-il des
érosions au niveau de ces articulations, ou des déformations débutantes ?
Quels sont les résultats des examens sanguins (vitesse de sédimentation, CRP,
facteur rhumatoïde ) ?

Une telle évaluation devrait être
faite par un
rhumatologue. Nous savons que certains médecins marocains
ont été formés en France. Vous les trouverez certainement en relation avec un
hôpital universitaire.

Sur le plan du traitement, je dirai que la
Salazopyrine est un traitement de fond efficace, mais son efficacité devrait
être démontrée dans le cas particulier. Sinon il existe d’autres alternatives.
La cortisone soulage en atténuant l’inflammation passagèrement, mais elle n’est
pas un traitement de base de la maladie.

mark2_1.gif

Nous prenons connaissance des
renseignements complémentaires que vous nous donnez.

Les petits kystes que vous nous
décrivez au niveau du
poignet droit (petites tuméfactions de consistance
élastiques centrées sur les articulations de la main et/ou sur les tendons
extenseurs), ainsi que les rougeurs et enflures du
genou gauche et des épaules
nous confirment que vous présentez encore des synovites (inflammations
synoviales) encore évolutives.

Il est tout à fait correct que
vous receviez à la fois un traitement
suspensif de l’inflammation
(5 mg de Cortancyl + 50 mg d’indométhacine = Indolan ) et un
traitement de
fond
(Salazopyrine pendant 4 ans, puis Methotrexate).

Pour le traitement
anti-inflammatoires, je confirme que la dose de 5 mg de Cortancyl est faible et
ne devrait pas avoir de conséquence importante sur vos os (vérifiez que vous
ayez quand même un apport suffisant de calcium dans l’alimentation).

L’indométhacine peut provoquer
des inflammations des voies digestives (brûlures gastro-oesophagiennes) et des
maux de tête. Dans nos pays, nous disposons de nouveaux anti-inflammatoires qui
ont moins d’effets secondaires digestifs : Célécoxibe (Celebrex
® Pharmacia) et Rofécoxibe (Vioxx® MSD).

L’ennui, c’est que les
médicaments de fond nécessitent des contrôles (examen clinique et examens
sanguins) en raison de leurs effets secondaires possibles.

Dans le cas du Methotrexate, nous
avons l’habitude de commencer le traitement avec 7,5 à 10 mg une fois par
semaine (soit 3 à 4 comp. De 2,5 mg). Mais notre société de rhumatologie nous
recommande, en plus des contrôles généraux, des contrôles sanguins chaque
semaine le 1
er mois, puis chaque 2 semaines le 2ème mois,
puis chaque 1 à 2 mois à partir du 3
ème mois. Il faut contrôler la
formule sanguine complète (avec thrombocytes) ainsi que la créatinine et les
transaminases.

Il y a avec ce médicament de
nombreuses formes d’effets secondaires, heureusement rares, mais sévères
(surtout du point de vue sanguin et hépatique) si bien que nous estimons très
imprudent de poursuivre un tel traitement sans contrôles.

Le Methotrexate n’a pas un effet
immédiat (comme les anti-inflammatoires que vous prenez chaque jour). Il est
donc inhabituel qu’il provoque une exacerbation le jour de la prise.

En conclusion, vous pourriez peut-être demander à
votre professeur m’KINISSI de vous donner le nom d’un de ses collaborateurs ou
élèves capable de gérer ce traitement avec lui.

 

Mon mari est soulagé par une injection d’Enbrel une
fois par semaine et depuis plus de douleurs, la maladie
est toujours présente mais plus de souffrance !

 Votre
témoignage

 

 

 | Accueil
| Début Page |

 

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
POLYARTHRITE © 2024