Monsieur, Agée de 35 ans, je souffre d’une arthrose importante à la cheville, suite à
un traumatisme osseux (fracture de la malléole interne).
Les douleurs et le handicap croissants m’ont amenée à consulter deux
chirurgiens :
– l’un recommandant une arthrodèse sans délai imposé.
– l’autre optant pour la pose d’une prothèse dans un délai restreint, de 6
mois à 1 an, vu l’évolution rapide de l’arthrose.
Je suis consciente des risques encourus pour chaque opération, m’étant
renseignée sur les suites opératoires et le mieux que l’on puisse espérer dans
chacun des cas.
Mon entourage me pousse à agir, c’est à dire à accepter l’une ou l’autre des
opérations.
Je me pose néanmoins la question de la nécessité de telles interventions.
Si je ne fais rien :
- Pourriez-vous me dire quelles sont les évolutions à long terme de l’arthrose
de la cheville, celle-ci étant très localisée chez moi pour l’instant, à la base
du tibia ?
- Y a-t-il des risques de complications, plus graves que l’amplification de la
douleur ?
- A long terme, me faudra-t-il marcher avec des cannes ou circuler en fauteuil
?
- Connaissez-vous des patients qui ont fait le choix de vivre et d’assumer
leur pathologie, sans s’être fait opérer ?
- Serait-il possible d’entrer en communication avec eux ?
Si j’opte pour la pose d’une prothèse :
- La pose d’une prothèse étant une solution transitoire, l’arthrodèse avec
greffe osseuse suivra-t-elle forcément ?
- Cette opération ne sera-t-elle pas plus complexe alors, que si elle était
faite de premier abord. Pourriez-vous me dire quels sont les pourcentages de
réussite d’une arthrodèse postérieure à la pose d’une prothèse ?
Ma jeunesse relative pour cette intervention me pousse à croire qu’une
opération prématurée conduirait à subir une suite d’interventions chirurgicales
nombreuses.
Selon votre expérience, quel est votre avis ?
Merci de votre aide et meilleures salutations.
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