Si nous vous avons bien compris, c’est le
diagnostic de spondylarthrite ankylosante (sp.a) qui a été posé chez
vous il y a quinze ans. Mais nous n’avons pas de renseignements sur les
manifestations de cette maladie dans votre cas particulier. S’agit-il d’une
forme purement axiale (colonne vertébrale et sacro-iliaques) ou d’une forme
comportant des atteintes périphériques un peu comme dans la polyarthrite rhumatoïde ?
Existe-il des maladies associées (psoriasis, colite, …) ?

Le programme thérapeutique dépend en partie de
la réponse aux questions ci-dessus :

Dans la forme purement axiale, on utilise en
première intention les anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme le
Profenid que vous recevez) et la physiothérapie.

En deuxième intention on utilise volontiers la
Salazopyrine, dont l’efficacité est apparemment meilleure sur les
manifestations périphériques que sur les manifestations axiales.

Ce n’est qu’en cas d’échec de ce programme
qu’on passe au Methotrexate, dont l’efficacité est certainement
supérieure à celle de la Salazopyrine, et surtout dans les manifestations
périphériques et dans les formes associées au psoriasis.

Ce traitement est contre-indiqué en cas
d’affections hépatiques. Il nécessite des contrôles biologiques réguliers
(formule sanguine complète, contrôle des enzymes hépatiques).

Le Méthotrexate est
incompatible avec une grossesse. Chez l’homme, il pose des problèmes de
fertilité !