Il est bien exact quun rhumatisme inflammatoire chronique peut se développer dans les suites
de laccouchement. Cest le cas précisément de la polyarthrite rhumatoïde
(voir réponse 134). Vous nous dites que les tests immunologiques étaient
négatifs lors de la poussée de lannée 2000, mais quen était-il alors du
facteur rhumatoïde ?
Les antigènes
dhistocompatibilité napportent pas dans un cas particulier une réponse
significative. On sait seulement que lantigène HLA-B 27 est couramment associé
à une spondylarthrite ankylosante alors que lantigène HLA-DR4 est observé
souvent dans la polyarthrite rhumatoïde (voir réponse 141). Ni lun, ni lautre
ne peut apporter un diagnostic de certitude, il ne sagit que dune corrélation
statistique.
La signification du facteur rhumatoïde est elle aussi très relative. Il faudrait
connaître la méthode utilisée, le taux de référence du laboratoire et le taux
de positivité observé dans votre cas (voir réponses 14, 37, 153, 179, 198).
Ce qui est très particulier, cest que la
poussée de 2000 sest résolue au bout dun an sans traitement. Ce fait nest
pas précisément évocateur de la polyarthrite rhumatoïde. Sagissait-il alors
dun autre rhumatisme inflammatoire, par exemple dune arthrite réactive ou
dun rhumatisme psoriasique ??
Pour répondre à votre question concernant les
risques quune seconde grossesse entraîne une récidive de ce rhumatisme, nous
navons pas suffisamment darguments cliniques concernant lépisode de 2000. Il
faut vous conseiller en premier lieu de répéter
cette recherche du facteur rhumatoïde dans un autre laboratoire. Un examen
rhumatologique spécialisé serait indiqué pour rechercher des séquelles objectives, cliniques et
radiologiques de cet épisode.
Il nous intéresserait de connaître le résultat de cette évaluation. |