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Lorsque les anti-inflammatoires non stéroïdiens et
les traitements de fond classiques ne suffisent pas à maîtriser une poussée
de polyarthrite rhumatoïde, le recours à un traitement transitoire par les dérivés
de la cortisone peut être justifié, et cela vaut spécialement pour des
patients qui doivent absolument conserver leur indépendance et poursuivre leur
activité (par exemple pour une mère de famille qui ne peut pas abandonner ses
responsabilités).
La cortisone d’autrefois n’est plus utilisée dans
cette indication. On prescrit de la prednisone ou l’un de ses dérivés, et la
dose est évaluée en équivalent de prednisone. On admet habituellement
qu’une dose inférieure ou égale à 7,5 mg par jour n’entraîne qu’un
risque tolérable d’effets secondaires.
A cette faible dose, ce médicament peut atténuer
nettement les phénomènes inflammatoires et rendre l’état douloureux tolérable,
mais bien entendu la maladie n’est pas supprimée et elle récidivera à
l’arrêt s’il n’y a pas de traitement de fond. Même à cette faible dose,
le dérivé de cortisone augmente la sensation de bien-être et peut induire une
certaine euphorie, une certaine insomnie et une augmentation de
l’appétit.
Le risque d’une augmentation du poids est faible si
vous ne prenez que 7 mg par jour et pour une durée limitée. L’éventuelle
prise de poids pourra certainement être maîtrisée par une légère restriction
alimentaire et une nourriture équilibrée.
En
revanche, j’attire votre attention sur le fait que cette dose, administrée
sur une longue période peut entraîner, surtout chez la femme, un risque d‘ostéoporose.
Si le traitement doit se prolonger, il faudrait apporter un supplément de
calcium et de vitamine D. |
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Bonjour,
Je suis actuellement à 7,5 de solupred par jour et je maigris doucement
car les doses que je prenais avant étaient des doses de cheval, j’avalais
jusqu’a 90 mg de cortisone par jour plus tout le reste, sans compter les
anti-dépresseurs.
J’ai grossi, maigri grossi,
je n’ai fait que ça. Je suis
arrivé jusqu’a 140 kg . Régime alimentaire, maison de repos, etc….. mais
j’avais un terrain prédestiné à prendre du poids. Depuis le mois de mai, je
baisse mes doses de corticoïdes et d’anti-inflammatoires, je n’ai plus d’anti-dépresseurs et je viens de perdre 23
kg, je suis contente car le
poids n’arrange pas les articulations. Je descends doucement et je fais
attention à ne pas saler les aliments. Chez moi le sel est mon pire ennemi,
car je ne suis pas gourmande de sucre.
j’ai appris que la cortisone fait
grossir, mais très peu, il suffit de gérer son alimentation. Mais j’ai aussi
appris une chose, elle est la seule qui m’a calmé mes douleurs même si c’est
à double tranchant, car elle fait beaucoup de dégâts, ça apaise d’un côté,
mais ça détruit de l’autre.
bon courage
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Bonjour. Je suis moi aussi atteinte de cette cochonnerie de maladie….j’en
souffre; j’enrage ; et parfois j’en pleure… mais j’ai une chance dans mon
parcours de malade » deux très gentils rhumato » à qui je dois tout….je peux
envisager de marcher dans les bois…cueillir des champignons pendant
plusieurs heures et dans ma tête je leur dis merci docteur……oui nous
sommes passés par les sels d’or; l’arava ; le metho ; la salasopirine et
maintenant c’est le début d’un traitement par l’humira mais il me faut
commencer par deux comprimés de rifinah pendant trois mois….J’ai des hauts
le coeur rien que de visualiser tout ces cachets! j’en ai peur comme tous
ceux qui ont un traitement lourd..mais je ne peux vivre sans eux…et c’est
eux qui me permettent de marcher;; de prendre ma petite Emilie dans mes
bras. C’est tous ces traitements qui à la fois m’aident et me rendent
parfois patraque ;;;;; mais accomplir le quotidien et les tâches les
plus simples sont pour moi des cadeaux de la vie…et je sais à qui je
les dois…ne pas trop chercher à savoir ; se dire que l’on n’ a pas le
choix… avoir confiance dans son médecin et accepter la maladie (en évitant de se plaindre), toucher la vie chaque jours du bout des doigts et regarder mon petit trésor en me disant qu’il faut que j’en
profite….petite Emilie je me battrai pour toi et ta maman…c’est ainsi que j’arrive à me dire que finalement pour ce bonheur là…. la
mamie que je suis se doit d’avoir confiance…. |
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Je ne sais pas de quand date votre message sur le site,
mais moi j’ai 39 ans, deux enfants, et voilà 12 mois que je suis traitée pour la
polyarthrite rhumatoïde, 12 mg de « cortisone » par jour, 2 comprimés de rifinah
par jour (depuis juillet 07), une injection de methoject 15mg 1 fois par semaine,
et depuis octobre 07, une hospitalisation de jour pour une perfusion de
rémicade (pendant….) La douleur diminue, mais le foie en prend un coup!!! 185
mega gt!!! je commence à prendre un peu de poids mais rien de grave, il faut
tenir bon car pendant 6 mois j’avais 18 comprimés à prendre par jour et cela me
donnait aussi des hauts le coeur en sachant qu’il fallait prendre tous ces
médicaments, mais à présent depuis le rémicade, je ressens moins de douleurs et
cela est bien mieux pour le moral!!! Bon courage à vous et soyez forte!! |
Votre
témoignage
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