Le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (PR) n’implique pas une impotence à venir,
car il y a dans cette maladie des types d’évolution et des degrés de gravité
extrêmement différents. C’est la raison pour laquelle les formes sévères
(« agressives ») méritent un traitement
efficace et précoce dans l’idée
d’arrêter ou tout au moins freiner le processus destructeur.

Dans les cas où l’atteinte sévère d’une
articulation portante aboutit à une impotence fonctionnelle, on pourra discuter
des possibilités opératoires, notamment de la mise en place d’une prothèse pour
la hanche ou le genou.

Pour les impotences fonctionnelles des mains,
on fera d’abord appel aux techniques
ergothérapiques, notamment aux « moyens auxiliaires », avant
d’envisager une indication opératoire.

Avec les progrès enregistrés ces dernières
années sur le plan thérapeutique, on peut espérer une diminution du nombre et de la sévérité des cas d’impotence.

Enfin, il faut relever que la création des
groupes d’entraide, le développement de l’aide sociale (par exemple pour le
transport des personnes handicapées), le développement aussi des soins à domicile contribuent à soulager
dans une certaine mesure les souffrances des malades, lorsque la médecine n’a
pas pu atteindre les buts recherchés.

Souhaitons que vous n’ayez pas besoin de
recourir à ces diverses mesures !