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Polyarthrite
Question 544
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 QUESTION 544

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Bonjour.

En 2001 mon médecin m’a dit que je suis atteinte
d’une PR, il m’a mise sous sel d’or. J’ai eu des complications, il a arrêté le traitement.
Pour les analyses : une latex walerose 160 vs 45 1er heure. Il a changé le traitement
avec 7,5 mg de cortancyl + doliprane 1g à midi+ 15 mg de mobic. Ce traitement a
débuté en
2003. En janvier 2006, je suis partie chez une professeure qui m’a dit que ce n’était
pas une PR mais c’est une SPA . Elle m’a demandé de faire une ostéodensitométrie.
Sites explorés l1 l2 l3la densité minérale osseuse lombaire moyenne et de
126,2/mg. La normale pour cet âge est de 142,9/mg(zscore:-0,61). l’écart type
score est à -1,20 « classant cette patiente dans le cadre d’une ostéopénie selon
la classification de l’OMS » et phosphate alcalines 92 ui/lnormale infa
170,calcuim 99 nor (85a 105) phosphoremie 41mg/l nor( 25 a 50)et Ac anti ccp normal.
J’ai beaucoup de douleurs au niveau du dos et des poignets et pour la radio des
mains il y a un épanchement. Je ne peux plus me mettre debout à cause de la douleur
du dos et des chevilles. Si je travaille dans la maison c’est l’extrême de la
douleur. j’attens votre réponse sur le diagnostic et le traitement, parce
qu’ elle veut commencer le Metotrexate. Je pèse 85 kg avec une taille de
165m.
Merci de votre attention.

 


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Dans
nos réponses, nous avons souvent dit que le diagnostic précis d’un rhumatisme
inflammatoire était une chose difficile. En particulier, le diagnostic d’une
polyarthrite rhumatoïde débutante ne peut s’appuyer que sur un
faisceau d’arguments anamnestiques,
cliniques, radiologiques et biologiques (Voir réponses
  289, 403,
405)
. Dans votre cas  particulier,
nous n’avons que très peu d’informations sur ces arguments diagnostiques.
Certes, la vitesse de sédimentation à 45 à la première heure parle pour un
rhumatisme
inflammatoire, en
présence de manifestations cliniques évocatrices. Mais un test au latex douteux
ne suffit pas à confirmer une PR.

Le
traitement de sels d’or est pratiquement abandonné actuellement en raison de
ses effets secondaires, et surtout parce qu’il y a des traitements nouveaux
plus efficaces et mieux tolérés. Le cortancyl, dérivé de l’ancienne cortisone,
est un traitement suspensif de l’inflammation, mais non pas un traitement de
fond de la PR.

De
même que vous ne nous donnez pas d’arguments pour le diagnostic initial de PR,
nous n’avons pas plus d’explications pour le passage, à l’occasion d’un
changement de médecin, au
diagnostic de
spondylarthrite ankylosante
(sp.a.). 
Il est vraisemblable que ce diagnostic a été retenu parce que
l’essentiel de vos plaintes douloureuses étaient alors centrées sur la colonne
vertébrale, parce que l’examen clinique démontrait une raideur caractéristique,
et que les radiographies de la colonne lombaire et des articulations
sacro-iliaques révélaient les images typiques de cette maladie. Les
densitométries osseuses permettent de chiffrer la déminéralisation osseuse mais
ne peuvent pas concourir au diagnostic différentiel de l’affection
rhumatologique.

Parmi
les examens sanguins réalisés dans cette deuxième étape, nous trouvons des
Ac anti-ccp normaux (négatifs). Il
s’agit d’un test diagnostic nouveau de la
PR : s’il est positif, le diagnostic est confirmé, mais
s’il est négatif, le diagnostic n’est pas
exclu
, car la sensibilité de ce test n’est que de 64 à 77%, suivant les
travaux publiés.

Le
tableau douloureux que vous décrivez actuellement est
atypique car il associe des douleurs
du dos
(ou de la colonne lombaire ?) à des douleurs périphériques (poignets et chevilles). Une explication
serait possible :
les douleurs
périphériques sont bien en rapport
avec
une PR
(pour autant qu’une synovite soit démontrable cliniquement et des
pincements ou érosions démontrables radiologiquement), mais
les douleurs du rachis sont à mettre sur le compte d’une ostéoporose
cortisonique
(si toutefois le traitement de cortancyl a été prolongé).

Il
est vraisemblable que votre médecin est arrivé aux
mêmes conclusions, puisqu’il vous propose maintenant un traitement
de
Methotrexat, qui est précisément
le traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde, le plus efficace et le
mieux toléré de ces traitements de fond classiques.

Une « relecture »
du dossier radiologique serait utile, d’une part pour vérifier qu’il n’y a pas
d’arguments radiologiques en faveur de la spondylarthrite ankylosante, et
d’autre part pour rechercher des arguments radiologiques en faveur le la PR, notamment au niveau des
mains.

La suite nous intéresse…

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