La spondylarthrite ankylosante (pelvi-spondylite
rhumatismale, maladie de Bechterev) est, en première intention, traitée par des
anti-inflammatoires non stéroïdiens et des mesures physiothérapiques. Les cas
les plus sévères sont actuellement soumis à un traitement d’anti-TNF alpha,
comme par exemple l’Etanercept (Enbrel), qui a fait ses preuves dans la
polyarthrite rhumatoïde, autre variété de rhumatisme inflammatoire.

Nous
connaissons trop mal votre symptomatologie et l’évolution de votre maladie pour
pouvoir comprendre les raisons de cet échec
retardé de l’Enbrel. D’après ce
que vous nous dites, au début c’était « magique ». Y a-t-il eu par la
suite un changement dans la dose ou le rythme des injections ? Quel a été
en parallèle l’évolution de la vitesse de sédimentation et des signes
cliniques ?

Pour répondre à votre question, nous dirons qu’il
existe certes d’autres traitements, d’autres anti-TNF alpha, d’autres
associations (avec le méthotrexate par exemple) et même d’autres médicaments
biologiques utilisables après échec du premier administré.