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Polyarthrite
Question 640
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 QUESTION 640

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Depuis le 20
Juin 2007 mon état de santé s’est dégradé brutalement:
Grande fatigue subite avec douleurs aux orteils (rouges, chauds et gonflés)
survenues en début de soirée, puis aux jambes au cours de la nuit (comme prises
dans un étau).
Week-end sans bouger avec état de faiblesse général.
Appel du médecin Lundi matin avec blocage total de la colonne vertébrale après
une tentative de sortie pour aller travailler. Port de minerve pendant 3
semaines pour tête tombante.
Depuis ce jour, j’ai subi radios, scanners, IRM, et bilans sanguins –
Résultats: discopathie dégénérative c5 c6 c7 et présence du HLA B27; sinon RAS
concernant Hémostase, marqueurs inflammation, autoimmunité et anticorps!
Angiologue: RAS (éveinage en 2005 et 2006) – Neurologie RAS – Rhumatologie: RAS
– Psychiatrie (à la demande du rhumatologue): RAS!
Multiples symptômes atypiques depuis, notamment douleurs centralisées aux bras
(marbrés) mains, doigts (gonflements, raideurs, nodules sous-cutanés depuis 2
semaines) et talalgies symétriques avec raideur durant quelques minutes du gros
orteil gauche récemment, ainsi que des orgelets et gonflements paupières récurrents!
Aucune journée ne s’est passée depuis le 20 Juin jusqu’à ce jour sans
douleur.(3 semaines sans pouvoir bouger plus d’un quart d’heure), 3 mois de
convalescence.
Multiples médicaments restés sans effet sur la douleur. Réactions sur la peau
avec effets secondaires.
Arrêt volontaire de traitement depuis début Août.
Traitement homéopathique depuis Octobre.
(Importants problèmes de peau – acnée rosacée avec couperose guéris en 2003 par
homéopathie après plusieurs traitements dermatologiques restés inefficaces)
Je suis aidée depuis le mois d’août par une kiné une fois par semaine (massages
dos uniquement.
Cela m’a permis de reprendre le travail « doucement » depuis la mi-septembre,
(à ma demande) avec un aménagement de poste avec accord de l’employeur(quelle
chance!).
Ma mère (82 ans) a une polyarthrite rizomélique décelée depuis 2 ans; Ma
grand-mère était atteinte de Polyarthrite rhumatoïde (mains et genoux).
Mon médecin traitant semble circonspect devant mon état…
Merci pour votre avis et éventuels conseils pour la suite des examens à
effectuer! (pas de fièvre).
Cordialement, Brigitte.

 


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Comme vous le dites vous-même, votre description contient
de nombreux
symptômes  atypiques. Nous comprenons la perplexité
de votre médecin devant un tel tableau. Vous comprendrez aussi
notre propre perplexité, nous qui
n’avons pas vu les manifestations cliniques, et qui savons bien peu de chose
sur les résultats des investigations para-cliniques. Nous enregistrons le fait
que le rhumatologue, l’angiologue et le neurologue ont été appelés à participer
à ces investigations, sans qu’un diagnostic définitif n’ait pu être posé.

Tout d’abord, nous ne voyons pas de relation possible avec la pseudo-polyarthrite rhizomélique de votre mère (maladie du grand âge),
ni avec la polyarthrite rhumatoïde de votre grand-mère (atteinte
caractéristique des mains et des genoux).

La discopathie
cervicale
d’origine dégénérative est plus banale, elle n’est habituellement
pas aussi précoce (44 ans) et surtout, si elle explique des douleurs locales,
il est tout à fait inhabituel qu’elle provoque une « tête tombante ».

Le HLA-B27 est
un antigène d’histocompatibilité qui est présent dans 5 à 7 % de la population
saine (c’est-à-dire que ces porteurs ne feront pas une spondylarthrite ankylosante
ou une maladie associée). La recherche de cet antigène est demandée pour
confirmer un diagnostic clinique ou radiologique de spondylarthrite, lorsqu’il
y a un doute. Mais la positivité de cet examen n’a pas de signification si les
autres critères cliniques et radiologiques ne sont pas réunis.

Mais alors, comment arriver au diagnostic? A distance, et
sans disposer des renseignements essentiels apportés par l’examen clinique
spécialisé, cela n’est pas possible. Et pourtant, nous relevons dans votre
description des éléments qui pourraient servir de piste :
nodules sous-cutanés, lésions cutanées et
talalgies
. On pourrait objectiver ces talalgies (recherche de calcifications ou d’érosions du calcaneum),
On pourrait aussi
préciser l’origine
des lésions cutanées et des nodules (éventuellement par
biopsies).

Enfin, du fait de la diversité et de la multiplicité des
manifestations, on pourrait aussi, si cela n’a pas été fait, rechercher une
maladie du tissu conjonctif par une
détermination des anticorps anti-nucléaires et de leurs diverses variétés.

La suite nous intéresse…

 

Bonjour,
Je vous tiens au courant de l’évolution de ma santé comme vous
me l’avez demandé:
Spondylarthropathie confirmée depuis mars 2008 par le
rhumatologue chef de service de l’hôpital de ma région… Atteinte forme
axiale et périphérique, avec points de douleurs aux talons et autres parties
du corps.
C’est après 6 mois de doutes de la part des spécialistes à cours de diagnostic et de talonnements, qui souhaitaient m’orienter vers la psychiatrie, que j’ai insisté pour être auscultée par ce professeur,
réputé dans le secteur de la rhumatologie!
Celui-ci m’a vue arriver à
petits pas dans son cabinet, tant la douleur était vive, dans les pieds et
du cou jusqu’au sacrum!
Il m’a prise en charge de suite, m’a écoutée, lu et
apprécié le rapport que j’avais pris le temps de préparer avec la
chronologie de toutes mes douleurs survenues depuis Juin
2007.
Maintenant, je suis sous traitement NOVATREX, 1 fois par semaine depuis 6 mois, avec suivi régulier de mon bilan sanguin.
Lors du 1er bilan, au
bout de 3 mois de traitement, le rhumato a constaté une nette amélioration:
j’ai repris le travail dans des conditions acceptables (avec adaptation de
poste par mon employeur), le sport 2 fois par semaine (balnéothérapie
prescrite et footing) à petites doses, avec suivi kiné.
Je suis même
allée camper avec ma petite famille cet été!
Ouf, je suis enfin écoutée,
comprise et prise en charge en ALD par la sécu!
Je sais que j’ai eu beaucoup
de chance dans mon parcours: le diagnostic de la spondylarthrite n’a
finalement pas tardé par rapport à d’autres malades, mais c’est grâce à ma
ténacité  à changer de rhumato et à mon optimisme (je baisse très rarement
les bras) que je suis enfin soignée pour ce que j’ai réellement!
En
souhaitant que ce témoignage fasse réagir médecins à l’esprit obtus et aussi
patients mal entourés ou découragés… au plaisir de vivre,
Brigitte.

Nous vous sommes reconnaissant de nous
avoir tenu au courant de l’évolution de votre maladie et des résultats des
nombreuses investigations.

Loin de nous l’idée de critiquer les différents avis des
spécialistes consultés.

Votre histoire médicale ne fait que confirmer la
difficulté du diagnostic de la maladie rhumatismale dans sa phase initiale. Le
recours à un spécialiste en rhumatologie clinique ou à un centre
hospitalo-universitaire est souvent nécessaire pour arriver à un diagnostic de
certitude et à la planification d’un traitement.

 Votre
témoignage

 

 

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