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Polyarthrite
Question 717
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 QUESTION 717

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Bonjour. Je dois faire une synoviorthèse de la cheville, car j ‘ai de la
polyarthrite. En quoi cela consiste-t-il ? est-ce douloureux ? quels sont les
risques ? Merci pour vos témoignages.

 


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Du fait que nous ne disposons d’aucun renseignement
précis sur les manifestations de votre maladie, nous ne pouvons vous donner
qu’une réponse générale.

Le terme de synoviorthèse
recouvre les différentes interventions caractérisées par l’injection directe du
produit thérapeutique dans la cavité articulaire, ce qui correspond à un
traitement local, dirigé.

On peut ainsi injecter par voie intra-articulaire :

  • un dérivé de cortisone avec une longue durée d’action
    (« synoviorthèse cortisonique »)
  • une solution d’acide osmique (« synovectomie
    chimique »)
  • un produit radioactif (Yttrium, Rhenium, Erbium suivant les
    dimensions de l’articulation), correspondant à une synovectomie
    radio-isotopique.

Ces traitements  locaux ne
peuvent être utiles qu’au plan
local.
A l’exception peut-être de
  l’injection
de dérivé cortisonique, ils ne peuvent pas avoir d’effet sur l’ensemble des
manifestations de la maladie.

Ces différentes possibilités thérapeutiques avaient
néanmoins une utilité à titre de complément d’un traitement général (Voir les
réponses
196, 249, 286, mais nous
n’avons plus eu de questions sur ce sujet depuis 4 ans…)

Il est vraisemblable que l’apparition des traitements dits biologiques a limité les indications des synoviorthèses. D’autre
part, il est devenu difficile d’obtenir des dérivés cortisonés injectables à
longue durée d’action. En France, à notre connaissance, l’absence
d’autorisation de mise sur le marché à des fins thérapeutiques de l’acide
osmique a limité l’utilisation de ce produit.

Il résulte de ce qui précède que l’indication à une
synoviorthèse doit être discutée de façon précise. Qu’il s’agisse d’acide
osmique ou de radio-isotope, il faut absolument éviter les
risques de fuite extra-articulaire (intervention spécialisée,
technique précise, immobilisation de trois jours). Enfin et surtout, le risque
d’irradiation des ovaires doit être évalué : à notre connaissance,
l’injection intra-articulaire de radio-isotopes n’était pas autorisée
au-dessous de 45 ans. Cette prescription a-t-elle changé ?

 

Pour vous donner plus de précisions, je suis atteinte de polyarthrite psoriasique.
J’ ai 33 ans et la synoviorthèse est faite avec de l’ yttrium dans les 14 premiers
jours du cycle, mais on ne m’a pas parlé de risques à ce sujet car j’ essaye d’avoir
un bébé, juste de ne pas être enceinte dans les 3 jours, avant comme après l’examen.
pouvez-vous me dire si c’est douloureux ?
merci

La réponse que nous avons apportée à votre question était
basée sur une longue expérience. Personnellement, nous n’avons jamais pratiqué
de synoviorthèse radio-isotopique,
  qui
était réservée dans notre pays à quelques rares centres spécialisés. Mais nous
avons eu l’occasion d’observer un petit nombre de patients qui avaient eu
recours à cette technique.

A notre avis, un tel traitement ne devrait être utilisé
que dans le cas d’une indication impérative, après échec des autres traitements
médicamenteux classiques, et après une évaluation critique des risques
potentiels par rapport au bénéfice escompté. Ces dernières années, plusieurs
travaux ont paru sur ce sujet : du point de vue de « l’evidence based
medicine » l’efficacité de la synoviorthèse radio-isotopique est souvent
mise en doute, car l’efficacité pourrait être mise sur le compte de l’injection
intra-articulaire de cortisone qui est faite simultanément. D’autre part, nous
avions signalé que trois produits radioactifs étaient à disposition, suivant
les dimensions de l’articulation : l’Yttrium était réservé au genou,
l’Erbium aux articulations digitales, et le Rhenium aux articulations intermédiaires.
Apparemment cette indication a changé…

En ce qui concerne le risque d’irradiation pour les
gonades, il était peut-être surévalué lorsque ce médicament n’était pas
autorisé en-dessous de 45 ans. Actuellement, la limitation de la prévention de
la grossesse à trois jours avant et trois jours après l’injection
intra-articulaire nous paraît au contraire très optimiste.

L’intervention elle-même est combinée théoriquement à une
injection simultanée de cortico-stéroïdes par voie intraarticulaire, ce qui
limite les réactions douloureuses immédiates. Des douleurs secondaires sont
possibles, spécialement en cas de fuite extra-articulaire.

Nous partons du principe
que cette intervention vous a été proposée par un rhumatologue expérimenté dans
ce type de traitement ou par un service hospitalier universitaire.

 Votre
témoignage

 

 

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