Vous souhaitez avoir de notre part des renseignements
concernant les conséquences de votre maladie alors que vous ne nous donnez
quune brève description de limage radiologique de votre épaule. Nous sommes
donc dans lembarras pour vous répondre
Il faut vous dire tout dabord quil ny a rien de commun
entre la polyarthrite rhumatoïde,
objet principal de ce site, et la périarthrite
scapulo-humérale (p.s.h). Dans le premier cas, il sagit dune maladie
générale, touchant le plus souvent de nombreuses articulations, maladie souvent
sévère et nécessitant de lourds traitements. Par contre, sous le nom de périarthrite scapulo-humérale, on
retrouve divers problèmes locaux,
concernant non pas larticulation elle-même mais son enveloppe fibreuse (sa
capsule, donc capsulite) ou les insertions
tendineuses (tendinites, tendinopathies). Lorigine de ces altérations
relève de processus dégénératifs, favorisés par des traumatismes ou des
micro-traumatismes professionnels, ou encore par de petites anomalies
anatomiques. Il sagit donc bien dun problème local et non pas dune maladie
généralisée.
Les clichés radiologiques
permettent de déceler les éventuelles anomalies anatomiques. La présence
daltérations kystiques (« remaniement géodique ») du massif
trochitérien (cest lendroit où se fixe le tendon du sus-épineux) est caractéristique dune souffrance
chronique de ce tendon, particulièrement sollicité dans les mouvements
dabduction du bras. Les calcifications sont liées aux altérations anatomiques
subies par le tendon.
La conséquence première, vous
le savez certainement, cest la douleur, mais on peut également observer
secondairement une limitation des mouvements.
La conduite à tenir dans un
tel cas dépend du résultat de lexamen clinique détaillé. Les
anti-inflammatoires, les injections locales de stéroïdes et les techniques de
physiothérapie pourront être indiquées suivant le résultat de cet examen. |