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Polyarthrite
Question 833
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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Je souffre de ce que les docteurs ont identifié de PPR depuis 2007. Après un
traitement à la cortisone pendant 16 mois allant de 70mg à 2.5mg, mon taux de
sédimentation est passé de 90 à 30. J’ai toujours des douleurs dans les
articulations des hanches, des épaules, de la clavicule, etc… A present je ne
prends plus aucun remède, vu qu’il paraitrait que la PPR s’en va aussi vite
qu’elle est arrivée après un temps allant de 2 à 5 ans. Est-ce vrai ? Avez-vous
d’autres informations à propos de ces douleurs plus intenses au moment où je
dois changer de position ? Merci pour votre reponse.

 


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Cette
« PPR »,
ou pseudo-polyarthrite rhumatismale, ou polymyalgia
rhuematica est souvent évoquée sur ce site consacré à la polyarthrite
rhumatoïde.

Cette affection touche habituellement les personnes âgées
de plus de 60 ans (vous n’aviez que 58 ans au moment du
diagnostic ?).
  Elle se manifeste
essentiellement sous la forme de douleurs des épaules, des hanches et du rachis
cervical et lombaire, mais elle peut être associée à des
céphalées temporales (maladie de Horton ou artérite temporale).
Elle est caractérisée également par une
vitesse
de sédimentation « record ».
A l’origine, on a cru que la durée
de cette maladie était limitée à une année, puis à 2 ou 3 ans, mais il n’est
pas exceptionnel de la voir durer plus longtemps.

Pour notre part, nous avons appris à traiter cette
affection par des doses
faibles d’équivalent
prednisone (15 mg par jour). Cette dose est suffisante pour effacer en quelques
jours les douleurs de la PPR, alors qu’elle ne suffit pas pour d’autres
maladies que celle-ci : on a ainsi une confirmation du diagnostic.
  Assez rapidement, on peut réduire la
cortisone
  à une dose dite d’entretien,
très faible, mais très prolongée.

Dans votre cas particulier, avec des douleurs
persistantes et une vitesse de sédimentation qui n’est pas normalisée, on peut
se demander si la maladie est
vraiment
« éteinte ».
Une nouvelle évaluation clinique et biologique
mériterait d’être faite.

Pour ce qui est du caractère de vos douleurs, je dirai
que les
douleurs de la PPR (qui
mérite aussi le nom de
polymyalgia)
sont
plus musculaires qu’articulaires,
d’où l’accentuation de ces douleurs aux changements de position.

Vous trouverez d’autres détails sur cette maladie en
consultant sur ce site les réponses
  44 , 71 , 88 , 274 , 315 , 360 , 369 , 535
, 579 , 621 , 646 , 775 et 779.

 

Merci beaucoup pour votre réponse. Lorsque vous dites que ma maladie n’a pas 
l’air d’être « éteinte », c’est tout à fait le sentiment que j’ai. Faudrait-il que
je reprenne de la prednisone, même à faible dose jusqu’à ce que ma vitesse de
sédimentation soit complètement normalisée?? Ces anti-inflammatoires, pris trop
longtemps, peuvent avoir un effet néfaste sur les os, n’est-ce pas ? Comment
peut-on compenser cet effet négatif ?
De toutes façons, en suivant vos
conseils, je vais faire une nouvelle évaluation clinique et biologique pour voir
où j’en suis avec mes résultats.
Encore merci pour vos informations et vos
conseils.

Je ne peux que confirmer votre interprétation :
au vu des renseignements que vous nous avez donnés, nous pensions que votre
maladie n’était pas éteinte. Avant de décider de la reprise d’un traitement de
cortisone, il serait absolument nécessaire de refaire une nouvelle évaluation
clinique (avec, si la notion de céphalées temporales est confirmée, une
recherche d’artérite temporale) et une évaluation biologique (vitesse de
sédimentation, C-Réactive Protéine, électrophorèse des protéines). C’est sur la
base de votre
anamnèse de douleurs
et des
résultats de cette double
évaluation
que votre rhumatologue pourra décider d’une reprise du
traitement.

Du fait que vous avez reçu des doses assez importantes
de cortisone et sur une longue période, un
bilan
osseux
, avec recherche d’une ostéoporose, nous paraît justifié. Ce bilan
devrait permettre de fixer la conduite à tenir si un nouveau traitement de
stéroïdes est nécessaire.

Votre
témoignage

 

 

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