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Polyarthrite
Question 21
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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21

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Les symptômes de la polyartrite ont débutés dès mon accouchement en mai
1999. Le diagnostic a été dressé en fevrier 2000. A ce jour, pour combattre
l’infection, mon médecin m’a prescrit de la cortisone pendant un mois : 40 mg au
départ puis diminution regulière de la dose. En traitement de fond je prends du
plaquenil.
Ma question : Je voudrais connaitre les effets secondaires de ces traitements à
court et à long terme. En effet, mon soucis est que je n’ai que 26 ans et que
la vie est devant moi. Merci d’avance de votre réponse.
SINCERES SALUTATIONS.

 


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 Il est fréquent que la polyarthrite rhumatoïde (PR)
commence dans les suites d’un accouchement. Si je compte bien, votre maladie
date d’un peu moins de deux ans. Vous prenez pour cela de la cortisone (encore
actuellement ?) et du Plaquenil.

Parmi les traitements « classiques » de la
PR, on a l’habitude de distinguer :

  1. Les traitements « suspensifs » (tels que la cortisone
    et les anti-inflammatoires non stéroïdiens), qui ne font que suspendre de façon
    transitoire l’inflammation. Cette inflammation peut en général être bloquée
    de façon spectaculaire par la dose de 40 mg que vous avez reçue, mais elle récidive
    à l’arrêt du traitement, ce qui a fait dire que la « lune de miel
    cortisonique » était aussi très brève.
  2. Les traitements dits « de fond » (au nombre desquels
    figure le Plaquenil), c’est-à-dire les traitements qui ont l’ambition de
    modifier le cours de la maladie en attaquant à différents niveaux le mécanisme
    même qui aboutit à la manifestation articulaire.

Ad1. – La cortisone est certes un anti-inflammatoire
puissant, mais elle est grevée d’effets secondaires (si nombreux qu’il est
difficile de les énumérer), d’autant plus sévères que la dose est plus
forte et la durée d’application plus longue. A notre avis, l’usage des stéroïdes
doit être strictement réservé aux cas dans lesquels le bénéfice à court
terme dépasse largement les risques à long terme
liés à la prise de ce médicament.
Ce peut être le cas par exemple s’il faut conserver absolument la capacité
de travail et la maîtrise des activités ménagères.

Ce n’est que chez les patients présentant une
maladie particulièrement active, malgré une association
d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et de médicaments de fond, sur une période
suffisamment prolongée, qu’on peut être amené à poursuivre à longue échéance
un traitement à faible dose de cortisone (inférieur à 10mg de prednisone
par jour
).

Ad2.- Il existe toute une série de traitements de fond
de la PR. Les uns sont plus efficaces que d’autres, mais chacun a ses
effets secondaires
qui le caractérisent.

Le Plaquenil est reconnu comme efficace dans la PR,
mais cette efficacité, d’après de nombreuses études cliniques, est inférieure
à celle de médicaments tels que la Salazopyrine et surtout le Methotrexate.

Quant aux effets secondaires du Plaquenil (à 200mg par
jour), ils sont relativement modestes (allergies cutanées, anomalies sanguines,
dépôts cornéens réversibles) Les doses de 400mg administrées sur des années
(plus de trois ans) provoquent une atteinte grave de la rétine. De toute façon,
s’il n’y a pas de réponse à ce traitement après six mois, il faudrait
envisager un autre traitement de fond.

Au
vu des renseignements que vous nous donnez, je pense qu’il serait judicieux de
réévaluer le potentiel inflammatoire de votre maladie (examen clinique
spécialisé et contrôles sanguins) puis de rediscuter le plan thérapeutique
avec un rhumatologue ou une consultation spécialisée.

 Votre
témoignage

Bonjour,  j’ai 43 ans et je suis atteint d’une pr
depuis 2 ans, je vis tous les jours avec des douleurs, malgré un traitement
assez sévère. J’ai commencé par la cortisone à 18 mg/jour + celebrex sans
vraiment de résultat. Je suis aujourd hui passé à 7 mg  plus un anti-inflammatoire 
KETUM et surtout un traitement de fond au Methotrexate qui a très nettement
arangé ma situation. La situation et parfois les journeés sont difficiles et l’on
finit à s’ habituer aux douleurs.

Courage , mais ne restez pas inactif, dès que vous
le pouvez, passez vos articulations sous de l’eau chaude.

 

cela fait 3ans que je souffre de pr. Maintenant mon
taitement a changé étant devenue allergique à l’ Arava. J’ ai eu de l’Enbrel 50
mg par semaine puis le vendredi qui suivait mon injection cutanée je prenais 6
comprimés de novatrex 2,5mg, 1 fois par semaine également, celà pendant 9 mois.  J’ai eu une
satisfaction pendant 8 mois. Le 9ème mois, mes poignets, mes mains et mon pied
gauche m’ont à nouveau fait souffrir, donc changement de traitement. Je suis
actuellement sous Remicade de 300 ml depuis 3 semaines. Je retourne me faire
perfuser à l’hôpital  1 journée dans 1 semaine  et  toutes les 6 à 8 semaines
avec Novatrex à 15 mg + topalgic l p 100mg + bi profénil 150 mg, 2 fois par jour
+ ixprim 37,5 mg + dafalgan1 g  et celà 4 fois par jour. Je commence à moins
souffrir, sauf l’ articulation de mon pied gauche qui me fait mal.  Je travaille, 
mais en ce moment je suis arrêtée car je ne peux pas marcher et rester debout. J’
espère que ce nouveau traitement me soulagera, car je ne voudrais pas arrêter de
tavailler !  j’ ai 52 ans. Ma mère et ma grand-mère ont de la pr et moi-même j’ai 
2 grandes filles qui, pour l’ instant, n’ ont rien.  Je ne voudrais pas que cette maladie
les touche. c’ est surtout la souffrance… Merci de me lire et de m’ écouter et il
y a une chose qu’ il ne faut pas faire, même dans la souffrance, c’ est de baisser
les bras, il faut se battre !!!!

 

 

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