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Polyarthrite
Question 258
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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 QUESTION 258

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Bonjour,

j’ai vu votre web site à propos de la RP. J’ai
45 ans, je suis libanaise.iI y  a 10 ans que je souffre des mains, mes genoux,
mes hanches et maintenant le cou et les épaules. Depuis un an j’ai suivi un
traitement de Remicade, j’ai payé trop d’argent sans résultat, alors je suis
revenue à la cortisone, je prends,il y a plus de 3 ans, une ampoule de Diprofos
chaque mois. Quand je prends la piqûre je reste pour un mois à oublier même que je
suis malade, mais chaque mois je refais la même chose. J’ai peur pour après,
que peut me faire la cortisone à long terme comme effets? SVP,
répondez-moi,j’ai peur et je dois me lever sans souffrance pour pouvoir
travailler.

 


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Vous nous
dites que vous souffrez depuis dix ans de douleurs poly articulaires et de
douleurs de la colonne cervicale. Mais nous ignorons sur quelles bases
cliniques, biologiques et radiologiques le diagnostic de polyarthrite
rhumatoïde a été posé. Avant de proposer un plan thérapeutique nouveau, il
faudrait avoir un
diagnostic de certitude.

Si ce diagnostic est certain, nous avons
l’habitude de faire appel à un traitement de fond, qui a l’ambition d’agir sur
la maladie rhumatoïde. Ce n’est qu’en cas d’échec des traitements de fond
classiques, et notamment du méthotrexate, que nous recourons aux traitements
nouveaux, dits biologiques, comme le Remicade. La difficulté d’emploi de ce
dernier médicament, les risques associés et surtout le prix de revient nous
obligent à
réserver ce médicament,
certes très efficace,
aux échecs des
autres thérapeutiques.

La cortisone
n’est pas un traitement de fond. Elle a un
effet
suspensif
, en « suspendant » les effets de l’inflammation. Si ce
médicament est nécessaire au vu de l’intensité de l’inflammation, on utilise la
voie buccale, qui permet une efficacité régulière et continue en recherchant la
dose minimale pour ne pas entraîner trop d’effets secondaires (si possible une
dose orale inférieure à 10 mg de prednisone par jour). Les injections
intramusculaires sont très utiles pour des maladies aiguës, mais dans les
maladies chroniques elles n’arrivent pas à maintenir une efficacité « en
plateau » (il s’agit plutôt de vagues avec des périodes d’euphorie et des
passages à vide).

Les études pharmacologiques évoquent une
efficacité qui peut s’étaler entre une et quatre semaines suivant la rapidité
de résorption et d’élimination du médicament, facteur très variable d’un
patient à l’autre. D’après notre expérience sur des cas aigus, la durée
d’efficacité est plus proche de deux que de quatre semaines.

Dans votre cas particulier, nous devons craindre les effets nocifs à
long terme de la cortisone spécialement au niveau osseux. Il serait judicieux
de revoir avec votre rhumatologue un programme thérapeutique en faisant appel
aux traitements de base « classiques ».

 Votre
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