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Polyarthrite
Question 415
Uncategorized Julien / septembre 3, 2021

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On vient de me diagnostiquer une spondylarthrite
ankylosante. J’ai subi en 1997 une hémi colectomie droite suite à une
péritonite stercorale avec septicémie . Les deux choses peuvent-elles avoir un
lien ?
On me propose les anti-TNF comme thérapie ? 
Suite aux diverses interventions en 1997 (6 en tout, dont une pour abcès à la
cicatrice), je fais régulièrement de petits abcès au visage, ai eu un abcès
dentaire en 2003 et que je souffre régulièrement de sinusite (rhinite
allergique toute l’année…)
Je vous remercie de la réponse que vous voudrez bien me donner.

Complément

Je vous remercie pour votre
réponse rapide et pour les infos apportées…
J’aurais peut-être dû préciser que la perforation de mon côlon a été faite
lors d’une intervention chirurgicale (adhésiolyse) et que j’ai subi l’hémicolectomie
6 jours après!
Je souhaiterais toutefois savoir si cela aurait pu être le facteur déclenchant
pour ma spondylarthrite sachant que c’est depuis mon hémicolectomie que j’ai
des douleurs au niveau des sacro-iliaques?
Merci d’avance pour votre réponse.

 


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On
pourrait effectivement envisager une relation entre les deux affections. Vous
nous dites que vous avez subi en 1997 une hémicolectomie droite suite à une
péritonite stercorale. J’en déduis qu’il y avait donc une
perforation colique : en l’absence de plaie perforante ou
d’intervention chirurgicale préalable, nous savons que la
maladie de Crohn et la rectocolite
ulcérohémorragique peuvent provoquer une telle perforation.

Or,
il se trouve que la pelvispondylite, ou spondylarthrite ankylosante, peut être
associée à l’une ou l’autre de ces deux maladies inflammatoires du gros
intestin. Les patients qui en sont atteints auraient dans 6% des cas une
spondylarthrite et dans 15% des cas une arthrite sacro-iliaque (statistiques
déjà anciennes).

L’attitude
thérapeutique sera difficile à déterminer. En effet, les anti-inflammatoires
non-stéroïdiens, qui sont le premier traitement de choix pour la
spondylarthrite, ne sont pas précisément bien tolérés par le colon. Les anti-
TNF sont efficaces aussi bien pour les grands rhumatismes inflammatoires que
pour le Crohn et la RCUH. Si
ce traitement devait être choisi, il faudrait surveiller de façon très
attentive le risque infectieux, car il diminue les mécanismes de défense contre
l’infection.

A toute fins utiles, je vous signale que l’équipe du
Service Universitaire de Gastro-entérologie du CHUV est particulièrement
compétente dans ce domaine. Si cela n’a pas été fait, vous pourriez bénéficier
d’un avis supplémentaire

Complément

Dans
votre premier message, vous nous disiez qu’on venait de diagnostiquer chez vous
une spondylarthrite ankylosante. Dans le second, vous nous parliez de douleurs
des sacro-iliaques. Il serait important de savoir sur quels critères
anamnestiques, cliniques, biologiques et radiologiques ce diagnostic a été
posé, car la spondylarthrite est beaucoup moins fréquente chez la femme que
chez l’homme.

En
ce qui concerne maintenant le problème digestif, j’avais évoqué les diagnostics
possibles de maladie de Crohn et de RCUH,

en l’absence de plaie perforante ou d’intervention chirurgicale préalable.
Or
vous nous dites
que la perforation est survenue lors d’une opération pour
adhésiolyse. Les adhérences, à ma connaissance, ne sont pas spontanées, mais
provoquées par une irritation inflammatoire du péritoine ou encore par une
intervention chirurgicale préalable. Est-ce le cas ?

En conclusion, il nous paraîtrait important de
réévaluer les éléments qui ont conduit à poser le diagnostic de sacro-iliite
puis de spondylarthrite. S’agissait-il éventuellement d’une sacro-iliite
infectieuse post-péritonite ? Il nous intéresserait de connaître la
conclusion. Pour notre part, nous ne pouvons pas conclure car il nous manque
beaucoup d’éléments.

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