En
consultant les réponses aux questions 137 et 264 , vous trouverez des
renseignements sur lhistorique et sur les particularités de la maladie de Still de ladulte, qui a
certains points communs avec larthrite chronique juvénile ( forme systémique )
et avec la polyarthrite rhumatoïde, mais qui mérite dêtre considérée comme une
entité à part.
Il
sagit dune forme relativement rare de rhumatisme inflammatoire, qui se
caractérise par des signes évocateurs, tels quune fièvre avec des pics
très élevés, des douleurs articulaires et souvent musculaires et surtout une éruption cutanée coïncidant avec les
pics fébriles. On peut également observer des maux de gorge, une augmentation
de volume des ganglions lymphatiques,
une élévation importante des globules
blancs dans la formule sanguine, parfois une perturbation des tests
hépatiques.
Mais
aucun des signes que nous venons de citer nest pathognomonique, si bien que le diagnostic est difficile et souvent
retardé. Actuellement, les spécialistes se reportent à une liste de critères
reconnus.
Lévolution
est très capricieuse : épisode unique, récidives
séparées par de longues périodes calmes, ou évolution plus continue. Les
anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont souvent insuffisants, si bien quon
doit souvent recourir à des cures de cortisone et à des traitements à visée
immunosuppressive, tels que le Methotrexate ou la ciclosporine. Depuis peu, on
a en réserve la possibilité de recourir aux médicaments anti-TNF en cas déchec
des thérapeutiques précédemment citées. |